La mondialisation, c’est fini

Relocalisation généralisée aux Etats-Unis, baisse du fret aérien, chute du trafic de containers, prix du pétrole élevé, développement d’unités de production mobiles, mouvement de rapprochement du producteur vers le client final…

Pour la première fois depuis 1945, la taux de croissance du commerce mondial en 2013 a été moins élevé que le taux de croissance moyen du PIB sur l’ensemble de la planète.

La globalisation s’essoufflerait-elle donc ?

Ou bien s’agirait-il plutôt d’un changement de nature de la mondialisation ? Moins visible, moins écrasante, celle-ci prendrait les allures d’une économie de proximité mais sur une échelle globale, via des circuits courts, davantage de customisation, d’écoute client, de nouveaux contrats de confiance entre producteurs et distributeurs, entre donneurs d’ordre et sous traitants, de la double exigence de qualité et de rapidité à la fois.

Une mondialisation à taille plus humaine ? Le bulldozer au garage, on ressort les brouettes.

Source : Bloomberg Business Week

Photo : © Nicolas Rousseaux