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Lire, pour la première fois

Posted: 18 juin 2017 à 4:30   /   by   /   comments (0)
  • Quand on lit un livre, c’est toujours pour la première fois.

    Un livre n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire.

  • Alors que les lectures de jeunesse nourrissent le cerveau en modèles, comparaisons, schémas, échelles de valeurs, les lectures de l’âge mûr apportent une distance liée à l’expérience et au souvenir.
  • Les livres s’assimilent aux inconscients collectifs et individuels, car ils portent avec eux un contexte particulier, historique, géographique,…
  • Les retrouvailles avec les œuvres de notre jeunesse font revivre les replis de notre mémoire.
  • Les personnages d’un livre se réincarnent en permanence, selon les époques durant lesquelles ils sont découverts.

    La lecture nous réserve toujours des surprises, qu’aucun critique ou professeur ne peut partager.

  • On croit connaître certains livres, mais mêmes les plus célèbres nous réservent, rien que pour nous-mêmes, des origines, des appartenances, des relations inattendues.
  • Le livre devient « notre » quand il établit un rapport personnel avec chacun de nous. On peut aussi lire par amour.

    Le livre sert ainsi à nous définir, parfois d’ailleurs parce que nous sommes en opposition avec lui.

  • Si nous nous sentons submergés par l’information, vient le moment de retrouver une œuvre artistique dite « classiques » (modernes ou anciens), ne serait-ce que pour mieux nous situer, regarder en avant et en arrière avec un œil distancié.
  • Mais aborder un classique ne remplace pas la lecture des livres d’actualité (enquête, biographie, essai…). Au contraire, ne lire que des classiques nous positionnerait sur une forme de nuage atemporel, trop lointain. Tout est question de dosage.

d’après Italo Calvino

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